Des fois, je me demande. Pourquoi vivre à la campagne si on ne peut pas se promener ? Pendant toute la période de la chasse, la promenade devient un risque. On entend les coups de fusils même dans les sentiers dédiés aux promeneurs. En plus en hiver, avec le froid, la neige, la glace, la pluie, les chemins deviennent difficiles sauf si on a acheté tout l’équipement pour.
Au contraire, la ville nous délivre tous ses secrets et on y découvre toujours quelque chose de nouveau. L’animation est différente chaque saison, les vitrines changent, on peut varier d’itinéraire facilement, vous ne vous trouvez jamais seul. Mon idée aujourd’hui est de vous inviter à mieux apprécier la vie urbaine. Je voudrais vous amener ici en compagnie de trois auteurs à vous promener par Berlin, Paris et New York.
Au début du XXe siècle, plusieurs intellectuels ont partagé dans leurs écrits leur amour de la ville et l’intérêt qu’ils ont eu à s’y promener. En commençant par Franz Hessel, le père de Stéphane Hessel, qui dans son livre Paseos por Berlín, nous raconte ses promenades dans la capitale allemande. Ses souvenirs d'enfance à Berlin nous montrent le visage de Berlin avant la Seconde Guerre Mondiale.
Un ami de Franz Hessel, Walter Benjamin, est aussi un flâneur et dans son ouvrage Paris, capitale du XIXe siècle, nous livre une autre capitale européenne. Les éditions Allia ont publié cet ouvrage en faisant à nouveau un choix exceptionnel dans leur catalogue. Walter Benjamin, auteur très célèbre pour de multiples raisons, souligne ici le caractère exceptionnel de passages parisiens.

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