viernes, 8 de abril de 2011

Juan Mora, un maestro aux yeux doux


Les taureaux et les corridas. Quoi de plus espagnol?  C’est un sujet fascinant, car tout le monde a son mot à dire.  Je ne voudrais pas m’attarder - s’il y a lieu, au XXIe siècle- sur les corridas. Vous imaginez mon avis si je parle aujourd’hui d’un maestro, Juan Mora.
Juan Mora avec son fils le 2 Octobre 2010
Ce torero qui avait connu, à la fin des années 80 un grand succès, est réapparu l’année dernière avec une nouvelle énergie. Depuis 2003, il n’avait pas été appelé à toréer malgré 28 ans d’expérience depuis son alternativa.
Le 2 Octobre 2010 il a fait une faena exceptionnelle et a remporté trois oreilles. Ce prix s’obtient rarement dans une arène comme celle de Madrid.  Si vous regardez la vidéo, vous verrez qu’il tue le taureau juste après le dernier pase de pecho, parce qu’il  est le seul torero à toujours avoir dans sa main l’épée d’acier.  De nos jours, les toreros ont choisi d’utiliser une fausse épée, parce que plus légère, jusqu’au dernier moment.
Cette année 2011 s’annonce une année prometteuse. Il est attendu dans une des corridas les plus prestigieuses, la Corrida de la Beneficencia, et pour ça il s’entraîne. On le voit courir parfois en arrière car il faut savoir s’éloigner du taureau sans se tourner.
Je voudrais vous faire partager mon admiration et ma sympathie pour cet homme humble et extrêmement poli dont les mots et les yeux sont toujours emplis de douceur.  Je suis contente de voir qu’un homme avec une énorme force de volonté finit par être reconnu pour son élégance et son savoir-faire.  Quand nous l’entendons parler avec ce calme, nous avons du mal à comprendre comment un homme pareil lutte contre un taureau. C’est là tout le mystère de la corrida.

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