sábado, 23 de abril de 2011

Mi primer libro



La afición a la lectura tiene para cada uno su historia. Unos empiezan de pequeños, otros empiezan de mayores. Hay historias para todos los gustos. La mía empezó en la adolescencia.
Y el primer libro que me impulsó a la lectura fue El enamorado de la Osa Mayor de Sergiusz Piasecki. Recuerdo la edición del Círculo de Lectura, de tapas duras, de color negro. El libro pertenecía a mi madre, que me perseguía desde hacía tiempo con los libros. Yo en aquella época los aborrecía. Regalarme un libro para mi cumpleaños era como regalarme algo rosa con lacitos. ¡Un horror! ¡Quién me ha visto y quién me ve!
Lo que no sabía aquel entonces es que Sergiusz Piasecki escribió este libro en 1937 mientras que estaba en prisión y que es un relato autobiográfico. Su vida forma parte todavía del misterio ya que trabajó de contrabandista después de la Revolución Rusa y participó en la resistencia polaca contra los alemanes. Es interesante porque todos estos temas me fascinan.
Cada uno tenemos nuestros ritos literarios. Yo, por ejemplo, pongo además de mi nombre y la fecha de adquisición, la ciudad donde lo he comprado. Los libros que no he leído tienen un lugar especial en la librería, esperando su turno.  Todavía no he releído muchos libros porque temo que mi recuerdo haya deformado la realidad.  Y llevo años apuntando en un cuaderno los títulos de los libros que leo.
Hoy en día tengo una gran biblioteca y todo lo cercano al libro me fascina. Marcapáginas, lámparas de lectura, cuadernos…todo lo que inventan en relación al libro me llama la atención.
Uno de los textos en español que expresan lo que significa la lectura que me ha gustado últimamente es “Leer a su lado” de Elvira Lindo.  En francés, han publicado una recopilación de textos sobre Le goût de la lecture.
Lo que echo de menos es este Día del Libro. En Francia nadie lo conoce y todos los años me los paso haciendo publicidad de este evento.  Así que ya sabéis ¡Feliz día del Libro!

viernes, 22 de abril de 2011

Before Sunrise, Before Sunset


S’il y a deux films qui ont marqué ma vie de cinéphile, ce sont Before Sunset et Before Sunrise. Et je crois bien que, devant mon insistance, un bon nombre de mes amis a vu ces films. 

Julie Delpy et Ethan Hawke 
 L’idée en soi n’est pas originale. C’est l’histoire d’une rencontre entre un jeune homme américain et une jeune femme française. Il se retrouvent dans un train et décident de passer quelques heures ensemble à Vienne en Autriche.
On se laisse vite rattraper par l’histoire. On se met à leur place.  On s’identifie facilement avec leurs sentiments et leurs histoires. Le film est un constant dialogue entre les deux personnages. UN dialogue sur la vie, la famille, la philosophie, la mémoire et l’amour.
Ethan Hawke et Julie Delpy réalisent un remarquable travail. Il existe une bonne chimie entre eux qui est perçue par le spectateur.  Et on se laisse aller. On les accompagne dans le tram, ou pendant leur promenade dans les quartiers de Vienne, on veut se faire embrasser au Prater mais surtout on veut jouer au téléphone…et converser avec eux. On devine leur naïveté et leurs pensées qui foisonnent d’illusions.
Dix ans après, année après année, tout a changé. Leur destin, leur futur sont devenus présents. Ils doivent faire face à une réalité d’adulte. Vraiment ? Dix ans après il se rencontrent à nouveau à Paris : scénario du deuxième film et on les retrouve avec les mêmes doutes que chacun d’entre nous rencontre…mais surtout avec leur grand mystère. Est-ce le véritable amour ?
A savoir: Julie Delpy, Ethan Hawke et le réalisateur Richard Linklater furent nominés pour l’Oscar du meilleur script original.
Je vous laisse avec une valse pour la nuit, créée par Julie Delpy elle-même.

sábado, 16 de abril de 2011

Diego el Cigala, cantaor de emociones


Non, tous les Espagnols ne dansent pas le flamenco. De même, tous les chanteurs de flamenco ne viennent pas de Séville.  Diego el Cigala est un chanteur (cantaor) de flamenco qui est de… Madrid.

Ce gitan aux cheveux et au nez longs, arbore toujours beaucoup de bijoux : un cliché où l’or est synonyme de succès.  Il a été touché par le génie à travers l’album Lágrimas Negras, où il mélange la musique cubaine et flamenca accompagné par le pianiste cubain, Bebo Valdés.  Cette musique de fusion l’a rendu internationalement célèbre. Son interprétation de classiques avec un nouvel air, a ému toutes les générations et styles et il réessaye ce mélange avec Dos lágrimas.  Sa dernière découverte est le Tango et ce qu’il  a en commun avec la musique flamenca. Dans Cigala & Tango, il explore les sentiments partagés dans ces deux expressions musicales et  le résultat est davantage émouvant.
Les chansons interprétées par El Cigala parlent de l’Amour. Cubain, argentin, espagnol, le même sentiment passionné est partagé et en le fusionnant, on redécouvre les paroles plus vraies par sa voix déchirée.
Ecoutez ses chansons, vous vous retrouverez dans une où vos sentiments seront décrits et votre cœur tremblera à chaque fois que vous l’écouterez.
Quelle est votre chanson?

lunes, 11 de abril de 2011

11 de Abril, a date to remember


El 11 de Abril de 1944 el campo de concentración de Buchenwald fue liberado por las tropas aliadas. Es una fecha importante en la cronología de la Segunda Guerra Mundial. Un día cuyos detalles han sido descritos con precisión por Jorge Semprún. El escritor español, en su discurso del 11 de Abril de 2010 por el 65 aniversario de la liberación del campo, hizo un homenaje a los dos soldados que encabezaban la liberación “oficial” del campo.


Considerad este mi pequeño homenaje en memoria de este día, que no hay que olvidar y de este hombre, Jorge Semprún.

Esto me lleva a recomendaros el libro del escritor novel francés Fabrice Humbert, L’origine de la violence. Aunque el título, en mi opinión, no es muy acertado, el tema es fascinante. Esperemos que lo traduzcan pronto al español.
Fabrice Humbert es un profesor de alemán que durante una visita con sus alumnos al campo de concentración de Buchenwald descubre entre las fotografías del Museo, el rostro de un hombre que le resulta familiar. Este es el principio de la novela y del descubrimiento de un secreto de familia. Lo increíble de esta historia es que está basada en la realidad.
Esta  novela publicada en 2009 nos demuestra cuanto nos falta por aprender sobre la reciente historia europea y cuáles son los mecanismos de defensa de las familias antes los acontecimientos de la historia. ¿Cómo desvelar los secretos de familia para que luego no sean tan destructores? ¿Por qué guardar silencio ante el pasado que se acaba descubriendo? ¿Cómo compartir con las nuevas generaciones el conocimiento del pasado? En este vídeo Jorge Semprún y Hans Magnus Enzensberger debaten algunos de estos temas.

Tanto el veterano escritor Jorge Semprún como Fabrice Humbert mezclan realidad y ficción para contar en sus escritos el drama de la historia. Una historia que debemos recordar hoy, 11 de abril, para que no se vuelva a repetir.

viernes, 8 de abril de 2011

Juan Mora, un maestro aux yeux doux


Les taureaux et les corridas. Quoi de plus espagnol?  C’est un sujet fascinant, car tout le monde a son mot à dire.  Je ne voudrais pas m’attarder - s’il y a lieu, au XXIe siècle- sur les corridas. Vous imaginez mon avis si je parle aujourd’hui d’un maestro, Juan Mora.
Juan Mora avec son fils le 2 Octobre 2010
Ce torero qui avait connu, à la fin des années 80 un grand succès, est réapparu l’année dernière avec une nouvelle énergie. Depuis 2003, il n’avait pas été appelé à toréer malgré 28 ans d’expérience depuis son alternativa.
Le 2 Octobre 2010 il a fait une faena exceptionnelle et a remporté trois oreilles. Ce prix s’obtient rarement dans une arène comme celle de Madrid.  Si vous regardez la vidéo, vous verrez qu’il tue le taureau juste après le dernier pase de pecho, parce qu’il  est le seul torero à toujours avoir dans sa main l’épée d’acier.  De nos jours, les toreros ont choisi d’utiliser une fausse épée, parce que plus légère, jusqu’au dernier moment.
Cette année 2011 s’annonce une année prometteuse. Il est attendu dans une des corridas les plus prestigieuses, la Corrida de la Beneficencia, et pour ça il s’entraîne. On le voit courir parfois en arrière car il faut savoir s’éloigner du taureau sans se tourner.
Je voudrais vous faire partager mon admiration et ma sympathie pour cet homme humble et extrêmement poli dont les mots et les yeux sont toujours emplis de douceur.  Je suis contente de voir qu’un homme avec une énorme force de volonté finit par être reconnu pour son élégance et son savoir-faire.  Quand nous l’entendons parler avec ce calme, nous avons du mal à comprendre comment un homme pareil lutte contre un taureau. C’est là tout le mystère de la corrida.

lunes, 4 de abril de 2011

Adrien Goetz, un historiador del arte al servicio de la literatura


Este docente universitario de Historia del Arte de la Sorbona se lanzó en 2003 a la literatura. Y desde entonces ha publicado casi una novela cada año.  Aunque todavía no se ha traducido ningún libro suyo en español, espero que pronto podáis leerlo.
Rápidamente obtuvo premios literarios y entre sus primeras obras podemos destacar Une petite legende dorée (Le Passage, 2005) en la que se investiga un misterio de la historia del arte entre Yale, Washington D.C. e Italia.  Al lector español le llama la atención la mención a la familia real española, algo de lo que no pude saber más cuando hablé con este autor…
En 2007 publicó Intrigue à l’anglaise, en la que los protagonistas Penélope conservadora de arte y Wandrille periodista, se encuentran también con un misterioso secreto sobre el Tapiz de Bayeux, un textil decorado que narra un momento clave para la formación del reino de Inglaterra. Este tejido bordado de la Edad Media, Patrimonio de la Humanidad, se conserva en Bayeux, ciudad de Normandía donde se sitúa también la trama de la novela.  Es una obra fascinante en la que el autor juega con la realidad y la ficción para crear su novela.  Este libro es el primero de una serie detectivesca de aventuras que continúa con Intrigue à Versailles donde la historia se sitúa en el famoso palacio francés.

Lo interesante de este autor es que a pesar de mezclar la realidad con la ficción, uno acaba aprendiendo sobre el tema que trata, como por ejemplo el mal llamado “tapiz” de Bayeux.
Lo curioso de este autor es que cuando yo iba a su universidad me lo encontraba llegando en bicicleta vestido con un traje muy elegante y que sólo utiliza tinta roja para escribir. Según él, el rojo no tiene nada que ver con los exámenes que corrige.
Su último libro, Le coiffeur de Chateaubriand (Grasset, 2010),  cuenta una historia que pone “los pelos de punta”. De cómo el peluquero de Chateaubriand fue…(ya lo descubriréis vosotros):..

viernes, 1 de abril de 2011

Les femmes espagnoles perdirent leurs chances



J’ai récemment lu un livre fascinant sur un groupe de femmes espagnoles qui dans les années 30 avaient formé à Madrid un “club de lecture”. La conspiración de las lectoras de Jose Antonio Marina et María Teresa Rodríguez de Castro est un ouvrage qui nous initie dans l’histoire de ces dames qui avaient lutté pour l’éducation des femmes à travers la lecture.
Ce «club », appelé Lyceum, était formé par des femmes de toute condition et orientation politique et représentent les seules femmes du XXe siècle espagnol qui ont démontré, avec leur énergie et leur motivation, que les femmes espagnoles avaient eu une chance pour progresser dans la société.  Elle représentent, même de nos jours, des exemples d’inspiration et méritent notre respect.
Victoria Kent à Londres.
Malheureusement, la Guerre Civile commence en 1936 et interrompt leur travail. L’obstacle le plus grand rencontré par les femmes espagnoles du XXe siècle est la dictature de Franco et sa politique. Ce régime a détruit toutes les possibilités qu'avaient les femmes pour leur éducation, leur progrès et leur bien-être.
La reprise de leur lutte par d’autres femmes en Espagne fut tardive mais la progression obtenue fut plus solide. Je suis contente de constater que les femmes du Lyceum étaient aussi « modernes » que celles du reste de l’Europe dans les années trente et je suis fière d’elles. Cependant, je me mets en colère  contre ceux qui défendent encore la période franquiste et contre tout ce que les femmes souffrent à cause de l’inégalité des sexes.  
Je me permets ici de rendre mon petit hommage aux femmes du Lyceum : Carmen Baroja, Ernestina de Champourcín, Clara Campoamor, Zenobia Camprubí, Elena Fortún, Victoria Kent, María Lejárraga, María Teresa León, María de Maeztu, Concha Méndez, Constancia de la Mora, Isabel Oyarzábal, et la liste continue…
Vous pouvez les « entendre » dans leurs mémoires :
Carmen Baroja, Recuerdos de una mujer de la generación del 98. Tusquets, Andanzas, 1998.
Clara Campoamor. El voto femenino y yo. Mi pecado mortal. Editorial Horas y horas, 2006.
Zenobia Camprubí, Diario (I,II,III). Alianza Editorial, 2007.
María Teresa León, Memorias de la melancolía. Galaxia Gutenberg, 1999.
María Martínez Sierra, Gregorio y yo. Medio siglo de colaboración. Pre-Textos, 2000.
Constancia de la Mora, Doble esplendor. Gadir Editorial, 2004.